La ville de Pô est située dans la région Centre-Sud près de la frontière avec le Ghana. Lors du recensement de 2006, la commune comptait 51 552 habitants. Située sur un axe routier important reliant la capitale Ouagadougou au Ghana, cette ville a connu un essor important lors de la crise ivoirienne grâce au transport de marchandises. Le tourisme s’y développe car Pô constitue la porte d’entrée pour accéder au parc national Kaboré-Tambi, au ranch de Nazinga et au pays gourounsi. Malgré tout, la vie est extrêmement difficile. La ville est séparée en plusieurs secteurs dont certains sont maintenant électrifiés (secteurs lotis) et d’autres non (non-lotis). Le taux de travailleurs est très faible et les conditions de vie sont difficiles. On retrouve des écoles comptant plus de 100 enfants par classe.
Lors d’un stage humanitaire d’un mois en novembre 2013, Mireille Jean (enseignante à l’école Pointe-Lévy) s’est mise à l’écoute des gens impliqués à Pô pour améliorer le sort de la population. L’association Espoir des Jeunes a été créée. Sa mission, soutenir les jeunes dans leur éducation.
En 2017, avec l’aide de Secours Tiers-Monde, une première classe du soir avec électricité solaire fut construite. Les résultats sont impressionnants : plus de 80 jeunes viennent sur une base régulière pour faire leurs devoirs ou pour reprendre des notions plus difficiles. Lors de notre récent passage à Pô, nous avons vu l’importance d’un agrandissement pour l’École de l’Espoir. De plus, de façon parallèle, les membres de l’association entameront les démarches nécessaires pour que l’école soit accréditée et devienne une école de jour reconnue.