Aide aux prisonniers

Réalisé
No de projet : 2016-015
Montant demandé : 2 500.00 $
Par : Ana Maria Jara Fierro, missionnaire laïque p.m.é
Hong Kong
Chine

Dans les différentes prisons de Hong Kong, il y a un nombre important de prisonniers, hommes et femmes, de langue espagnole. La principale raison de leur condamnation est leur implication dans le commerce de la drogue. La plupart d’entre eux, dans leur pays, ont fait l’expérience d’une extrême pauvreté et d’un manque de possibilités de s’en sortir, ce qui les a amenés à croire que la meilleure façon de s’en sortir et d’améliorer leur sort était d’accepter de travailler comme «mule » (La « mule » est la personne qui est payée pour transporter la drogue d’un pays à l’autre, sans savoir précisément d’où vient la drogue et qui en sera le bénéficiaire). Plusieurs d’entre eux ont vécu depuis leur enfance dans un environnement de narco-culture et considèrent ce commerce comme une activité commerciale normale.

Dans le cas des femmes, en général, elles ont été impliquées dans ce commerce pour une raison affective. Parfois, elles ont tout simplement été manipulées ou forcées à le faire. En général, les peines reliées à la drogue sont de 8 à 20 ans.

Heureusement, le système carcéral à Hong Kong est bien organisé et assurent aux prisonniers la nourriture quotidienne. Par contre, les produits de base pour les besoins personnels (savon, pâte et brosse à dents, rasoirs, etc.) ne sont assurés que quelques jours par mois, le reste devant être fourni par les familles.  Les prisonniers peuvent travailler et toucher une petite allocation, mais ils ne peuvent commencer à travailler qu’après avoir reçu leur sentence, ce qui peut prendre jusqu’à un an. Ils ont aussi la possibilité de poursuivre des études, mais le coût de cette formation doit être assumé par les familles ou par un organisme de charité. Par contre pour pouvoir étudier, ils doivent se débrouiller en anglais ou en chinois. La situation est particulièrement difficile pour les prisonniers d’origine latino-américaine, parce qu’ils ne peuvent communiquer avec personne, de sorte qu’ils sont très isolés, principalement au début de leur incarcération, ce qui souvent a des conséquences négatives tant sur le plan émotionnel que physique.

Ce petit projet nous permettra d’acheter le matériel nécessaire pour que les prisonniers latino-américains puissent apprendre l’anglais.  Nous pourrons aussi leur offrir certains produits pour leur hygiène personnelle.