Les enfants et les jeunes qui fréquentent l’école Jésus-Maria proviennent de divers quartiers de la région. Ils sont majoritairement issus de familles indiennes à faibles revenus.
Nul besoin de fréquenter ces enfants bien longtemps pour constater que plusieurs présentent de graves problèmes de maltraitances physiques (par un grand frère, oncles, ou autre tuteur), psychologiques (insultes et dévalorisation) et de viols (pères, frères, cousins ou autres).
Cette violence familiale se reflète dans les rues de la ville d’El Alto. On y retrouve plus de 60 bandes de rue composées de jeunes âgés entre 14 et 30 ans. Certaines bandes comptent 150 membres. Ce sont tous des jeunes qui fuient la maltraitance et cherchent à compenser des carences affectives en se regroupant avec d’autres qui vivent des situations similaires.
Cette triste réalité s’exprime par de faibles rendements scolaires, absences répétées ou abandon, alcoolisme à un très bas âge et le suicide. Ces jeunes ont besoin de l’aide d’un professionnel qui les aiderait à accepter ces situations douloureuses en les valorisant et en leur redonnant confiance en eux.
Pour pouvoir compter sur les services d’une psychologue au moins 3 jours par semaine, nous aurions besoin d’un budget de 2000.$. Un montant nécessaire dont bénéficierait près de 700 jeunes