En Afrique et en Côte d’Ivoire, en particulier, les enfants naissant avec un handicap sont perçus comme «maudits, ensorcelés, ayant un mauvais sort…» et souvent ils sont abandonnés dès la naissance.
Depuis l’ouverture de la Maison Arc-en-Ciel, nous avons pu «sauver» de nombreux enfants nés avec un handicap que les parents ou la famille nous amènent. Ils n’ont parfois que quelques jours. Nous nous occupons de les acheminer dans un service hospitalier spécialisé, le temps qu’ils soient assez grands pour fréquenter la Maison.
Cette année, nous avons 55 enfants/jeunes âgés de 3 à 18 ans, porteurs de différents handicaps : sourds-muets, suites de méningite, troubles au cerveau ou de motricité, déformation. L’objectif de la Maison est que chaque jeune qui la quitte au bout de quelques années ait la possibilité de gagner sa vie en assumant son handicap. Plusieurs ont pu poursuivre des études secondaires et quelques uns sont allés à l’Université.
En plus des heures de classe pour les plus jeunes et des ateliers de dactylo, de couture et d’informatique, la rééducation occupe une grande place dans la Maison.
Nous ne vivons que de dons… Nous sommes donc en lutte constante pour trouver des fonds et particulièrement pour assurer un repas quotidien aux bénéficiaires. Si nous ne donnions pas au moins un repas par jour, la clientèle diminuerait….