Le nom de ce projet est Loharano. Ce mot malgache veut dire «source».
Madagascar est le cinquième pays au monde affichant le pourcentage le plus élevé de population rurale privée d’accès à une source d’eau salubre. 65% de la population malgache vit en zone rurale.
À Ambatofotsy (Antananarivo, Hauts-Plateaux centraux), la quantité d’eau disponible est insuffisante pour couvrir tous les besoins de la population de 3 200 habitants.
On retrouve plusieurs mares d’eau stagnante et quelques puits de surface, souvent asséchés, qui n’offrent qu’un approvisionnement d’eau non potable.
Pendant que le sud du pays est souvent en proie à des cyclones qui s’accompagnent de pluies torrentielles et d’inondations désastreuses, certaines régions, comme les Hauts-Plateaux, connaissent des épisodes de sécheresse intense et de graves pénuries alimentaires.
La population d’Ambatofotsy est jeune. Environ 60 % est âgée de moins de 16 ans et nombreuses sont les jeunes mères monoparentales. Les familles pratiquent l’agriculture vivrière qui est destinée à l’autoconsommation et parfois à la vente. Seuls quelques chanceux travaillent pour les propriétaires de rizières ou de champs de maïs.
En plus des habitants d’Ambatofotsy, ce projet touchera l’ensemble des habitants de la commune de Bemahatazana, soit 20 000 personnes.