La cité de Kenge se trouve à 250 km de Kinshasa qui est la capitale du pays. La population est pauvre et vit de l’agriculture qui se pratique dans un sol sablonneux et pauvre qui ne donne pas un très bon rendement. Les fonctionnaires de l’État et les enseignants vivent avec un salaire de misère. Cette population a connu la guerre en 1997 et en subit encore les impacts par une malnutrition qui persiste.
Au Lycée Ntinu-Ngembe de Kenge, les religieuses de la Congrégation des Salésienne de la Visitation accueillent 439 jeunes filles. Ces jeunes filles ont la chance de faire des études mais, le soir venu, impossible de lire et d’étudier dans la belle grande salle aménagée pour les études parce qu’il n’y a pas d’électricité. Les élèves qui l’utilisent en soirée s’éclairent avec des lanternes et ont souvent des problèmes avec leurs yeux.
Cette situation a aussi des conséquences sur le taux de réussite des examens d’état. La condition sociale des filles étant déjà catastrophique, un faible taux de réussite les envoie directement à la rue. Les jeunes filles sont trop souvent abandonnées par leurs parents qui s’occupent des plus jeunes. Conséquences : prostitution, filles-mère, etc.
Si nous pouvions éclairer cette salle d’études, ce ne sont pas seulement nos étudiantes qui en bénéficieraient, car elle serait aussi ouverte à d’autres écoles, Instituts supérieurs et Universités sur place qui vivent les mêmes situations.
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